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 n°17 - mars 2011
Gallica raconte... le carnaval
Alors que le carnaval bat son plein à Nice, à Venise, Gallica raconte l’histoire de cette fête populaire à travers les collections numérisées de la BnF …
Challe, Nice en fête : ohé ! ohé !! : polka marche pour piano : souvenir du carnaval, 1906  Le Petit journal illustré, 1920 De Régnier, La double maîtresse, 1928 De Régnier, La double maîtresse, 1928
     

A l’origine, le carnaval est une fête religieuse qui débute le 6 janvier et se termine le jour de mardi gras.
Le carnaval est surtout l’occasion de se déguiser, de porter des masques, de changer de personnage. Nombreux sont les témoignages littéraires : Théophile Gautier fait l’éloge en vers du carnaval de Venise et Edouard Manet raconte le carnaval de Rio en 1848. La danse et la musique sont indissociables du carnaval. Les réjouissances de mardi gras ont donné lieu à la publication de partitions, des ballets de Rameau aux airs de Philippe Musard, surnommé le « roi du quadrille ».
Plus près de chez nous, le carnaval de Nice est célèbre avec ses défilés de chars étonnants. On ne peut oublier d’évoquer le carnaval de Paris qui fut, durant des siècles, l’un des plus importants du monde. Il fut source d’inspiration pour de nombreux artistes : Gavarni, Honoré Daumier, Verdi, dont La Traviata, composée en 1853, se situe à Paris pendant le carnaval.
Le carnaval est une fête pour petits et grands ; profitez-en, déguisez-vous, masquez-vous !
 
C'était hier...
La naissance de Urbain-Jean-Joseph Le Verrier, la mort de Nicolas Boileau-Despréaux ou la création de l'Académie royale de danse : c'était il y a 200, 300 ou 350 ans, et c'est aujourd'hui dans Gallica !
Fêtes du millénaire normand, statue de Le Verrier, 1911 Il y a 200 ans, naissait, le 11 mars 1811, Urbain-Jean-Joseph Le Verrier, découvreur de la planète Neptune (1846). Le Verrier détermine la position de l’astre, observé quelques mois plus tard à Berlin par Johann Galle. Nommé directeur de l'Observatoire de Paris en 1854, Le Verrier utilise le télégraphe pour créer le premier service de prévision météorologique  (1863) : la presse en diffusera les bulletins...aussitôt moqués !
 Bayard, Portrait de Nicolas Boileau-Despreaux, 1873 Il y a 300 ans, le 13 mars 1711, mourait à Paris Nicolas Boileau-Despréaux. Gallica vous invite à redécouvrir ce poète et théoricien de l’histoire littéraire, en confrontant l’œuvre originale à la satire ou en approfondissant son Art Poétique. Nommé historiographe en 1677 et académicien en 1684, ce « tyran consciencieux des mots et des syllabes » illustre ses talents de polémiste lors de la querelle des Anciens et des Modernes (1687).
Louis XIV Il y a 350 ans, était créée l’Académie royale de danse, fruit de la passion de Louis XIV pour le ballet: son interprétation du Soleil dans le Ballet de la nuit lui valut son surnom de Roi Soleil. Les treize académiciens qu'il nomme lui-même se retrouvent, tous les mois, « pour y conférer entre eux du fait de la danse ». Cette création témoigne de la volonté royale de développer un art chorégraphique indépendant du jeu des instruments de musique.
La sélection du mois
La lettre d'information de Gallica propose, à chaque numéro, une sélection thématique de documents. Ce mois-ci, Gallica vous convie à l’ouverture de la pêche !
Draner, un pêcheur, 19e siècle Femme pêchant, Le Journal amusant, 1926 Manuscrit grec, 2737 Ouverture de la pêche, 1909
Draner, un pêcheur, 19e siècle  Kaempfer, Poisson, 1729 Petit journal illustré, 1920 La Blanchère, La Pêche en eau douce, 1880
Carte des côtes méridionales de l'isle de Terre Neuve , 1741 Le petit journal, 1897 Papier peint, 18e siècle Portrait d'une femme pêchant à la ligne , 1912
Fable La carpe et les carpillons, 1869 Lemercier de Neuville, Vers de vase, amorces poétiques..., 1906 Lemercier de Neuville, Vers de vase, amorces poétiques..., 1906 Portrait d'une femme pêchant à la ligne , 1912
 
Quoi de neuf ?
Attention : traits de génie ! Un ensemble exceptionnel d’une centaine de gravures du peintre Albrecht Dürer vient enrichir les collections iconographiques de Gallica.
Issu des collections du département des Estampes et de la photographie de la BnF, ce fonds de gravures sur cuivre au burin permet de prendre la mesure de la richesse de l’œuvre gravé d’Albrecht Dürer. A côté de pièces célèbres comme Melencolia I ou Le chevalier, la mort et le diable, l’ensemble présenté dans Gallica vous fera découvrir des scènes religieuses ou mythologiques, des allégories, des représentations animalières ou encore des portraits. Dürer, Melencolia I, 1514Dürer, Melencolia I, 1514
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© Bibliothèque nationale de France  -  2 mars 2011  -  ISSN 2105-0732
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